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Fignon est mort

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Fignon est mort Empty Fignon est mort

Message par jep66 Mer 1 Sep - 9:34

Alain Gallopin (directeur sportif, ancien kiné de Fignon) : «C'est un frère que je perds aujourd'hui (mardi). J'ai vu jusqu'à la fin un combattant. Hier (lundi) matin, on sentait encore qu'il se battait, il demandait des renseignements sur le traitement. Ensuite, son état s'est détérioré, il a décroché. Ce matin (mardi), on sentait que c'était fini. Hier (lundi) après-midi, il était encore conscient. Il savait qui était là, il parlait surtout par signes. Tout le monde s'était préparé (à sa mort) parce que depuis un an et demi, beaucoup de traitements ont été essayés qui ne marchaient pas. Il avait été hospitalisé après des complications pulmonaires il y a une quinzaine de jours. Ca devenait de plus en plus compliqué. Il a été noble jusqu'au bout, comme il l'a toujours été. Il a donné tout ce qu'il pouvait. Quand il m'avait annoncé son cancer il y a un an et demi, il m'avait dit ''De toute façon, je n'ai pas peur de mourir".»

Laurent Jalabert (ancien coureur et consultant sur France Télévisions) : «Quand on sait qu'une personne est atteinte d'une maladie qui n'est pas facile à soigner, on craint toujours qu'elle ne s'en sorte pas. Mais, là, ça m'a choqué, ça m'a bouleversé parce que, honnêtement, je pensais après le Tour qu'il était sur la bonne voie. Je l'ai cotoyé comme coureur cycliste, et j'ai pu me rendre compte que c'était un immense champion. Après j'ai eu la chance de cotoyer Laurent ces quatre dernières années à France Télévisions et d'apprécier ses qualités humaines»

Greg LeMond (triple vainqueur du Tour de France) : «Pour moi, il était vraiment un homme unique. Je suis un peu choqué. C'est un mec qui ne parlait pas beaucoup, un homme privé, mais aussi un homme qui avait une forte tête. J'aimais bien, il était honnête avec lui-même. Pour moi, il était un des meilleurs coureurs des 35, 40 dernières années. En 1989, moi, sur le podium, je me sentais mal pour lui.»

Christian Prudhomme (directeur du Tour de France) : «C'était une grande figure du cyclisme français. Je mêlerai autant le palmarès que l'homme. Il a marqué par sa carrière, ses succès et sa défaite historique en 1989 qui est réductrice par rapport à son palmarès: deux Tours de France (1983, 1984), deux Milan-Sanremo (1988, 1989), une Flèche Wallonne (1986), un titre national (1984)... C'était aussi un caractère, avec un franc-parler qui ne s'est pas démenti pendant trente ans, quand il était coureur et ensuite en tant qu'organisateur ou consultant. Il n'hésitait pas à dire les choses. Il a incarné un cyclisme offensif, fait d'attaques variées et incessantes avec un côté chevaleresque. Dès qu'il est passé pro, on l'a remarqué avec ses cheveux blonds, ses lunettes rondes, sa réputation d'intellectuel... C'est quelqu'un qui avait du charisme.»

Richard Virenque (ancien coureur cycliste) : «Il a totalement marqué son époque par rapport aux performances qu'il a pu faire dans sa carrière, dans le Tour de France et dans d'autres courses. Il a marqué l'histoire du vélo grâce au charisme qu'il pouvait avoir, sa queue de cheval, sa façon de faire, sa façon de s'exprimer... C'était un coureur atypique. Il avait «une gueule». En plus des résultats, de son style, sa façon de s'exprimer, Fignon était une personnalité dans le monde du cyclisme. C'est quelqu'un qu'on ne pouvait que respecter par rapport à ce qu'il a fait dans le cyclisme et ce qu'il a apporté au cyclisme français.»

Cyrille Guimard (ancien directeur sportif de Laurent Fignon) : «Il y a beaucoup d'émotion. Il a une place à part sur le plan sportif et sur le plan humain. J'ai partagé avec Laurent de grandes victoires mais aussi de grandes défaites qui n'étaient pas logiques. C'était quelqu'un d'une grande fidélité. En 1985, quand la régie Renault décide de nous abandonner, il est resté fidèle et s'est battu avec moi pour trouver un nouveau partenaire. On a partagé beaucoup de choses. Plusieurs coureurs ont été très importants pour moi. Il fait partie de ceux-là au même titre que Bernard Hinault. C'était un homme d'une grande sensibilité, très timide, un peu complexé. Il se protégeait derrière une forme d'arrogance qui le rendait impopulaire. En 1989, sa défaite l'a rendu beaucoup plus populaire et attachant à cause de cela. Aujourd'hui, pour moi, cela n'a plus d'importance car il n'est plus là...» (AFP)



Je me rapelle du tour de France de cette année, sa voix me crispait, pauvre homme ...

jep66
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